empire de chaleur
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Nov. 30th, 2006 | 03:59 pm
c'est dur, presque douloureux de te regarder, te voir à la clarté de ta lumière saine. certes, on est tout près l'un de l'autre, je reconnais ton odeur, je perçois - semble percevoir - ta chaleur, tu m'effleures presque mais en même temps nous sommes dans une zone ombreuse, tu es loin de moi. entre nous gît un espace interstellaire de ma peur et je n'ai plus d'énergie pour engager une bataille cosmique. je me hais puisque je suis cloué sur place. je me hais puisque j'ai renoncé à toi. j'ai honte. je suis en mauvaises mains – les miennes, et, en effet, je ne sais où les mettre.
je te regarde encore et j'éprouve un désir plutôt sombre et inavouable – d'être dans l'empire de ta chaleur. je te l'avoue en français, dans la langue dite "d'amour" pour être sûr que tu ne l'apprendras jamais. en tout cas il est déjà trop tard. je me demande, qui fait jouer le piston, qui suit qui, qui éprouve cet amour sans objet ou cette haine sans nom ? j'ai rêvé que l'on les partageait. peut-être – trop longtemps.
la distance entre nous devient énorme, tu te trouves au-delà de la limite, déjà tu es de l'autre côté du seuil infranchissable, hors de ma portée. tu m'octroies le bénéfice de ton regard, on est tous les deux assis, on joue aux dominos, aux cartes, je m'en souviens plus, c'était un truc qui ne m'intéressait pas trop. je vois ton sourire vainqueur. je suppose que quelqu'un a gagné, mais ce n'était pas nous, baby, c'est le temps, le grand gagnant.
je te regarde encore et j'éprouve un désir plutôt sombre et inavouable – d'être dans l'empire de ta chaleur. je te l'avoue en français, dans la langue dite "d'amour" pour être sûr que tu ne l'apprendras jamais. en tout cas il est déjà trop tard. je me demande, qui fait jouer le piston, qui suit qui, qui éprouve cet amour sans objet ou cette haine sans nom ? j'ai rêvé que l'on les partageait. peut-être – trop longtemps.
la distance entre nous devient énorme, tu te trouves au-delà de la limite, déjà tu es de l'autre côté du seuil infranchissable, hors de ma portée. tu m'octroies le bénéfice de ton regard, on est tous les deux assis, on joue aux dominos, aux cartes, je m'en souviens plus, c'était un truc qui ne m'intéressait pas trop. je vois ton sourire vainqueur. je suppose que quelqu'un a gagné, mais ce n'était pas nous, baby, c'est le temps, le grand gagnant.
(no subject)
from:
teja
date: Nov. 30th, 2006 - 05:12 pm
saite
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(no subject)
from:
gedimmteversion
date: Nov. 30th, 2006 - 05:22 pm
saite
(lv tas ne pēc sūda neskanētu)
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(no subject)
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gedimmteversion
date: Nov. 30th, 2006 - 05:23 pm
saite
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habitant de Zolitude
from:
virginia_rabbit
date: Nov. 30th, 2006 - 06:03 pm
saite
juste au contraire -
moi, je joue au Solitaire.
personne ne me reveille,
je veille la merveille.
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Re: habitant de Zolitude
from:
gedimmteversion
date: Nov. 30th, 2006 - 06:15 pm
saite
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Re: habitant de Zolitude
from:
virginia_rabbit
date: Nov. 30th, 2006 - 06:48 pm
saite
venantes des autres mondes
une succession des vagues
qui me draguent
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